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De la souffrance vient la sensibilité dont naît l'intelligence. Tout le monde parle de savoir-vivre, mais personne de savoir-souffrir. Ce qui importe ce n'est pas le poids qui t'accable, c'est comment tu te courbe pour ne pas casser. Ce n'est pas le bruit qui t'abasourdit, c'est comment tu écoutes les murmures du monde. Ce n'est pas la force du vent qui t'emporte, c'est comment tu hisses tes voiles. Ce n'est pas la hauteur des vagues qui te frappent, c'est comment tu t'y laves. Ce n'est pas l'absence de lumière qui t'entoure, c'est comment tu chantes dans le noir. Ce n'est pas ce que tu perds, c'est comment tu ouvres ton cœur pour la suite. Ce n'est pas la quantité de larmes que tu verses, c'est comment tu souris en pleurant. Ce qui importe, ce n'est pas l'intensité du feu que tu traverses, c'est comment tu danses dans les flammes.
Stephan Schillinger
De la souffrance vient la sensibilité dont naît l'intelligence.
Tout le monde parle de savoir-vivre, mais personne de savoir-souffrir.
Ce qui importe ce n'est pas le poids qui t'accable, c'est comment tu te courbes pour ne pas casser.
Ce n'est pas le bruit qui t'abasourdit, c'est comment tu écoutes les murmures du monde.
Ce n'est pas la force du vent qui t'emporte, c'est comment tu hisses tes voiles.
Ce n'est pas la hauteur des vagues qui te frappent, c'est comment tu t'y laves.
Ce n'est pas l'absence de lumière qui t'entoure, c'est comment tu chantes dans le noir.
Ce n'est pas ce que tu perds, c'est comment tu ouvres ton cœur pour la suite.
Ce n'est pas la quantité de larmes que tu verses, c'est comment tu souris en pleurant.
Ce qui importe, ce n'est pas l'intensité du feu que tu traverses, c'est comment tu danses dans les flammes.
-Stephan Schillinger.
L'au revoir.
Je n'ai jamais su faire offrande aux départs,
Les souvenirs me peinent autant qu'ils m'emprisonnent,
Usé par tant de plaintes qui n'éclosent nulle part,
Je sens gémir en moi ce cœur qui s'empoisonne.
Il me faudra pourtant te dire au revoir,
A toi comme à ceux qui m'ont aimé un peu,
Et sous un ciel défait, allègre à décevoir,
Mon pas se fera lent, sévère et langoureux.
Je mourrai sous ce jour comme bien des fois passées,
Enterrant en silence des années disparues,
Je léguerai aux cieux des cendres entassées,
Les reliques éternelles d'un chemin parcouru.
Je n'ai jamais su faire autrement que mendier,
Aux astres impassibles une destinée heureuse,
Et dans la solitude d'espoirs incendiés,
Je caresse des cendres, sombres et radieuses...
Ô larmes insensées qui durcissent mes jours,
Innocentes jeunesses, habillant ma mémoire,
Vous brillez comme des fleurs et m'emportez toujours,
Quand est venu le temps de vider les armoires !
Stéphane Meuret.
S'il t'importe peu de savoir si ton souvenir me reste ou non, il m'importe à moi, aujourd'hui que ton spectre s'efface déjà et s'éloigne devant moi, de te dire que rien d'impur ne restera dans le sillon de ma vie où tu as passé, et que celui qui n'a pas su t'honorer quand il te possédait, peut encore y voir clair à travers ses larmes et t'honorer dans son cœur, où ton image ne mourra jamais.
Correspondance de George Sand et Alfred de Musset.